• compte rendu audience du snes (syndicat) auprès de M Baudoux

    Le SNES a rencontré le Vice-président Baudoux le 11 mai. La situation des collèges de Fourmies a été évoquée.

    SNES : La décentralisation a été présentée comme un outil permettant le rapprochement entre les élus et les usagers, la proximité devant être le gage d'une meilleure efficacité, d'une meilleure adéquation entre les décisions des élus et les besoins de la population. Le procès verbal du conseil d'administration du collège C. Claudel de Fourmies reproduit votre intervention dans la laquelle vous expliquez que le seul point acquis est qu'il faut fermer l'un des trois collège de Fourmies. A quel moment a eu lieu la concertation avec les usagers, antérieure aux CA où l'annonce a été faite, qui a permis de conclure à la nécessité de fermer l'un des collèges ?

    M. Baudoux : Les décisions et les fermetures de collèges sont le plus souvent le fait de la demande d'élus locaux et non la décision du seul conseil général. Les projets de restructuration sont toujours présentés aux CA des collèges et ceux-ci sont souverains. Rien n'est fait tant que les CA refusent le projet. Cependant, au-dessous de 200 élèves inscrits, un collège n'est plus « viable ». A ce titre, la situation du collège Joliot Curie est préoccupante, puisque cet établissement perd tous les ans une quinzaine d'élèves par le biais des dérogations. Il s'approche du seuil critique. De plus, pour le conseil général, la mixité sociale est un aspect important de la réflexion, or le collège Joliot Curie ne répond pas à cette exigence, du fait de son implantation, mais aussi parce qu'il est victime d'une campagne de dénigrement provoquant les demandes de dérogation. Pour l'instant rien n'est décidé, mais aucune limite dans le temps n'a été fixée. Une concertation est prévue sous la forme d'un groupe de réflexion qui comprendra des représentants de chaque collège.

    SNES : Ce mode de concertation est vu par les personnels des trois établissements comme un outil permettant d'une part d'afficher un semblant de concertation et d'autre part de faciliter l'adoption d'un projet déjà bouclé en amont. Par ailleurs, depuis que le Conseil Général a commencé ses opérations de restructuration, chaque fusion ou fermeture d'établissement a été assortie de 5 suppressions de postes d'enseignants et dans le cas où un établissement ferme, la situation des personnels concernés a toujours été défavorable et incertaine.

    M. Baudoux : Les autorités académiques m'ont toujours affirmé que ces opérations n'étaient jamais l'occasion de faire des suppressions. Je suis surpris. Vous auriez dû m'en faire part et je serais intervenu.

     

     


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